L'Histoire du passé éclaire le présent
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire... (Einstein)
Comme tout un chacun, grâce au confinement, je consacre plus de temps à la lecture, la recherche, à visionner des reportages, des vidéos.... Parfois, je me suis sentie perdue, noyée dans la masse d’informations parfois contradictoires, certaines conspiratrices... ne sachant plus trier le bon grain de l’ivraie...dans cette période si particulière.
L’Histoire du passé éclaire le présent
Il y a quelques jours, en visionnant l’excellent documentaire « Pays basque et liberté : retour sur le processus vers la paix » - par le réalisateur Thomas Lacoste, j’ai pu mesurer combien éclairer l’Histoire du passé à la lumière du présent permet d’élargir le regard, et que l’Histoire du passé permet, elle aussi, d’éclairer les évènements du présent .
Imposer, isoler, vulnérabiliser, générer la délation : La stratégie du choc
Le questionnement m’a alors conduite à m’intéresser aux travaux d’une journaliste d’investigation Américaine : Naomi Klein – qui, dès 2009 dénonçait les mécanismes de la « stratégie du choc » et son utilisation par les dirigeants au pouvoir lors des grandes crises qui ont secoué le monde depuis les années 50.
« Un état de choc ce n’est pas seulement ce qui nous arrive après un drame, c’est ce qui nous arrive quand on perd nos repères, notre Histoire, quand on est déboussolé.» déclarait-elle.
L’historique de cette « STRATEGIE DE CHOC » apporte un certain éclairage sur la situation vécue dans notre présent, c’est assez édifiant.
La privation sensorielle entraine la docilité...
1951 à Montréal : Une rencontre est organisée entre les services de renseignements occidentaux et des universitaires pour lancer un programme de recherche financé par l’armée sur la « privation sensorielle ».
Définition : Cette méthode physiquement non-violente consiste à réduire autant que possible toutes les perceptions sensorielles du sujet notamment en privant du toucher, en isolant des contacts humains et des stimulations extérieures par l'enfermement...Au bout de quelques jours, les conséquences sont une régression mentale et un chaos existentiel.
Le Dr Donald Hebb (1904-1985) psychologue et neuropsychologue canadien reconnu pour ses travaux sur les neurosciences cognitives et l'intelligence artificielle, était en charge de ces études.
Les expériences, financées par la CIA ont débuté avec des étudiants volontaires. Les observations permirent la mise au point de la torture psychique appelée « privation sensorielle ».
Selon le Dr Hebb :
« La privation sensorielle » génère une monotonie extrême qui entraîne la perte de toute capacité critique. La pensée est moins claire, le sujet se plaint de ne même plus pouvoir rêvasser. (...). Je n'avais aucune idée à l'époque de l'arme vicieuse, l’arme potentielle que cela était » a-t-il dit. Face à ce terrible constat, il abandonna le programme.
Malheureusement, celui-ci continua, sous l’égide de la CIA, avec le Dr Cameron., il poursuivit les programmes en allant beaucoup plus loin et en générant la mise en état de choc volontaire afin d’obtenir ensuite une plus grande docilité dans la collaboration.
Un économiste influent, Milton Friedman a adapté, (et enseigné internationalement), la « stratégie de choc » à l’économie.
L’objectif étant de pousser la société à accepter une forme dérégulée du capitalisme car, grâce à la panique des gens, la démocratie peut être attaquée, suspendue, autorisant à imposer des politiques radicales aux dépens des classes moyennes et des pauvres, suscitant l’enrichissement de « privilégiés »
La « Stratégie du choc » a été mise en œuvre dans de nombreux pays facilitant la prise de pouvoir à de nombreux dictateurs à travers le monde :
« Seule une crise réelle ou supposée génère un vrai changement et cela fait que l'impossible sur le plan politique devient politiquement inévitable » (E. Cameron)
Une véritable stratégie de manipulation politico économique...
Mais en quoi tout cela nous concerne-t-il ?
Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous « toucher », serrer la main, faire la bise, on s’excuse de s’être frôlé, on n’approche pas un petit enfant pour lui sourire ou le toucher.
Dans les magasins, de nombreuses personnes portent les masques : plus un sourire apparent qui réconforte, qui donne le sentiment d’exister même si on se sent seul dans la vie.
La désapprobation est lisible dans les yeux envers ceux qui ne portent pas de masques.
On ne peut plus se retrouver en famille, accompagner les malades, les mourants, enterrer et honorer ses morts, accueillir et accompagner les naissances, se réunir en communauté, partager sa foi, sa joie, un bon repas, ... Nous sommes coupés de nos racines, nos traditions, notre Histoire... notre force vitale est en danger et pas par le virus !
Résultat : une vulnérabilité exacerbée car notre besoin vital « d’appartenance au clan » ne peut plus être nourri...
Alors si tout cela n’est pas une forme « D’ISOLEMENT SENSORIEL » avec tous les paramètres et les conséquences d’une « STRATEGIE du CHOC... » ? Ben... en tout cas, ça y ressemble fort ! Volontaire ou non, je ne sais pas, mais cela appelle à la vigilance... Faudrait pas que certains aient l’idée de profiter de cette situation...
Manipulation de masse ?
C’est pour cela que je réagis, je ne peux accepter d’assister impuissante à ce qui pourrait être ou devenir une potentielle manipulation de masse.
L’impact du stress sur le cerveau nous met en mode réaction, on n’accède plus à la partie frontale qui contient la conscience, la capacité à raisonner, discerner, à mettre des stratégies en œuvre.
On fonctionne alors sur la partie « archaïque », réactive, instinctive de notre cerveau, qui n’a que 3 modes de réaction : la « sidération » (figé par la peur) – le combat ou la fuite.
La majorité d’entre nous sommes actuellement « en état de sidération » donc en « état de choc », avec toutes les conséquences décrites par Naomi Klein.
Il est donc primordial de sortir de la peur afin de poser les bonnes questions, de retrouver une sérénité pour discerner.
De ne pas déléguer notre pouvoir personnel ni d’offrir nous-même les clés de notre liberté en EXIGEANT de nouvelles contraintes soi-disant sécuritaires (tests, vaccins, réseau 5G...) qui s’attaqueraient encore plus à nos droits, à notre liberté si chèrement acquise par nos ancêtres
Je pense surtout à nos enfants...
Une génération de soumis ?
Les bases fondamentales qui vont conditionner nos fonctionnements d’adultes (croyances, comportements...) sont intégrées par le cerveau entre 0 et 10 ans environ. Elles se bâtissent sur ce qui est expérimenté, mais surtout RESSENTI de l’environnement et qui peut être interprété par le cerveau.
Les enfants sont une « coupe offerte », ils absorbent tout le stress qui entoure notre société, et si en plus ils ont accès à la télé... Ils sont en train d’entrer dans « conditionnement » à la peur !
Des petits ont interprété et exprimé qu’ils ne pouvaient plus voir Aitaxi et Amatxi car le méchant virus pourrait se servir d’eux pour les faire mourir.
Comment ensuite trouver de la confiance en soi en ayant intégré que l’on peut être porteur de ce qui pourrait faire mourir ceux que l’on aime ? Que vont-ils ressentir lorsque les grands-parents disparaitront « naturellement » ?
Lorsqu’ils vont retourner à l’école, ils vont, de plus, subir ce qu’émettent des « encadrants » au stress exacerbé par des directives inapplicables, au sourire caché derrière un masque anxiogène qui ne leur permettra pas de se sécuriser.
Ils vont intégrer qu’il y a du danger partout, y compris à l’école, ils vont perdre la spontanéité : «faut pas toucher-ci, faut pas faire ça, faut pas faire câlin... »
Quel vont être les conséquences ? Une génération de moutons apeurés, conditionnés et soumis ?
Tous debout !
Alors, oui, nous sommes à un carrefour, les actions défensives ne suffiront pas, une nouvelle vision est indispensable, elle doit être audacieuse.
Un nouveau paradigme doit voir le jour, nous avons un choix à faire, celui de la société, du monde que nous voulons pour nos enfants.
A nous de le construire ! Cela demandera certainement de renoncer à du confort, à des avantages, à se libérer des peurs paralysantes instillées de tous côtés...à changer nos modes de pensées, mais tout à un prix !
Ne pas déléguer notre pouvoir de création, de réaction... Ce « nouveau monde », on ne doit pas nous l’imposer en nous culpabilisant ou terrorisant afin de mieux imposer des modèles qui profitent à certains ;
Nous devons le choisir malgré ceux qui veulent nous convaincre de notre immaturité à déterminer ce qui est bon pour nous.
Ne touchez pas à ma liberté, mes valeurs, mes racines... !!!
L’Histoire de mes ancêtres, de mes origines, des traversées violentes douloureuses qu’ils ont fait pour ouvrir le chemin sur lequel je marche librement aujourd’hui, coulent dans mes veines, dans les vôtres... ne laissons personne nous couper les ailes !
Faisons de cette crise le catalyseur d’un grand changement. Retrouvons le courage, la confiance et le discernement, la sérénité suivra...
Brigitte CROUZAT
Crise sanitaire : Choisir en conscience...
Merci Cathy, je sais combien il est difficile de tenir face à l'hypnose collective mise en place, à la soumission aveugle qui en découle et aux injustices que cela fait vivre, à nous bien sûr, mais surtout aux enfants. "Jamais l’esclavage n’a aussi bien réussi que quand l’esclave est persuadé que c’est pour son bien" (Aristote) - Il faut un courage sans limite pour être capable de dire "NON !", n'oublie pas, 10% de résistants ont changé l'Histoire... 10% pour créer l'IMPROBABLE ! Si chacun de nous "fait de sa pensée un empire" (R. F. Burton) Personne n'entrera dans notre royaume, celui de nos valeurs, de notre conscience. Les vraies "Femmes Sauvages" n'ont d'objectif que de protéger la vie, elles en connaissent le prix car elles l'ont donnée ! Gare à ceux qui veulent y toucher... Nous sommes là, debout, libres dans nos têtes, dignes, déterminées et intègres, nous veillons, nous résistons, y compris pour celles qui dorment encore... Courage !
Cathy
Crise sanitaire : Choisir en conscience...
Salut Brigitte, je viens d'écouter ta lettre au grand père. Merci pour ton partage. Merci pour la force que tu exprimes. Effectivement, nous nous sentons bien minoritaires et isolés, face à cette indicible situation. Je me sens de plus en plus en colère et révoltée de voir les ficelles qui sont tirées, et de voir à quel point la majorité n'en est pas consciente. Non, ils ne toucheront pas à mes enfants ! Et ce n'est pas facile, aujourd’hui encore, je les ai emmenés à un petit marché de noël local, pour encourager les artisans locaux, quelques tentes sur une place à l'extérieur... Nous n'avons pas pu rentrer, car nous n'avions pas le fameux code !! Plus non plus d'activités sportives même en extérieur, plus d'accès à la bibliothèque ou aux musées. Par contre, nous sommes toujours les bienvenus avec notre carte bancaire dans les hypermarchés et galeries commerciales. Notre détermination est forte, mais notre dégoût et notre révolte croissent. Je t'embrasse et te souhaite de belles fêtes, dans l'amour et la convivialité. Cathy
Brigitte CROUZAT
Crise sanitaire : Choisir en conscience...
Merci Nadine, C\'est MAINTENANT que nous devons sortir de l\'aveuglement dans lequel bon nombre ont été précipités de bonne foi, à leur insu, Pas de culpabilité inutile, l\'important est de se réveiller. Ne cédons pas à l\'illusion de la peur, protégeons les enfants et défendons nos valeurs. Le \"monde meilleur\" est celui que nous choisissons pas celui que l\'on veut nous imposer...
Nadine
Crise sanitaire : Choisir en conscience...
Merci Brigitte de nous prêter tes mots pour dire à ceux qui nous ont forgées qu’ils sont bien présents dans nos cœurs et que nous ne les trahirons pas. Et merci de nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas seules et que nous sommes unies envers et contre tout dans le respect des valeurs qu’ils nous ont inculquées et dans l’Amour. Nadine
Brigitte CROUZAT
Crise sanitaire : Choisir en conscience...
Merci Véronique pour ton gentil message. Mon père m'a effectivement dit qu'il avait été touché et que cela lui avait apporté un autre regard. Je suis également fière de la manière dont il assume ses convictions. Bien amicalement.